jeudi 21 février 2013

Alerte : l’or de nouveau en backwardisation !

Mon nouveau texte pour GoldBroker : Alerte : l’or de nouveau en backwardisation ! Une analyse un peu technique mais qui concerne un aspect très important de l'or.

Philippe Herlin

jeudi 14 février 2013

Scoop : l’Irlande restructure sa dette !

Mon nouveau texte pour GoldBroker : Scoop : l’Irlande restructure sa dette ! Eh oui, les grands médias n'en ont pas parlé, mais la dette de l'Irlande a été restructurée, comme celle de la Grèce !

Et mon texte pour Atlantico : Les socialistes déjà à la recherche de boucs émissaires de leur échec sur le front du chômage ?

Autrement je voulais signaler cette affaire scandaleuse, révélée par le NouvelObs : Xavier Niel, le patron de Free, a obtenu d’un juge de faire fouiller l’ordinateur d’un universitaire (Bruno Deffains, de Paris 2) pour y trouver des preuves qu’il aurait été acheté ! Son article critique envers l’opérateur Internet et télécom (Free : quand l'idéologie de la concurrence dessert l'économie) ne lui a pas plu, il a déposé une plainte pour dénigrement, l’accusant d’avoir été rémunéré par Orange et SFR. Et ainsi Bruno Deffains voit débarquer à son domicile un huissier et un expert accompagnés de deux policiers qui durant deux heures passent son ordinateur au crible et copient emails et fichiers. Sur le fond je suis en désaccord avec cet article, je considère que la concurrence, et en l’espèce l’arrivée de Free dans le mobile, constitue une très bonne chose, mais il s’agit là clairement d’une atteinte à la liberté d’expression. Cette affaire est extrêmement grave, si les grandes sociétés peuvent ainsi faire débarquer les huissiers et copier le disque dur des personnes qui les critiquent, nous ne sommes plus tout à fait en démocratie.

Philippe Herlin

lundi 11 février 2013

Un déficit budgétaire incompressible

Voici la suite et la confirmation du billet publié il y a exactement un an : Le grand mensonge du retour à l’équilibre budgétaire. Le déficit du budget de l’Etat pour 2012 vient de tomber, il est intéressant de le mettre en perspective :
2012 : 87 (milliards d’euros)
2011 : 90
2010 : 148
2009 : 138
2008 : 56
2007 : 38
2006 : 36

Avant la crise de 2008 le déficit budgétaire est inférieur à 40 milliards d’euros (note : 1 euro de 2006 n’équivaut pas à 1 euro de 2012, il vaut un peu plus car faut tenir compte de l’inflation, mais on n’en tient pas compte ici). Ensuite il dérape fin 2008 avec la crise qui éclate le 15 septembre, explose en 2009 (récession, chute des rentrées fiscales), reste élevé en 2010 (à cause du stupide et inutile Grand emprunt de 35 milliards d’euros), et revient à 90 milliards en 2011, et demeure au même niveau en 2012.

Ce qui apparaît clairement c’est que le déficit structurel de l’Etat a doublé depuis la crise de 2008 et qu’il s’établit désormais à environ 80 milliards d’euros, soit de l’ordre de 5% du PIB ou, plus parlant, un déficit de 32% (87 milliards de déficit divisé par 268 milliards de recettes fiscales), soit un budget totalement à la dérive (transposition pour un particulier : je gagne 2680 euros par mois mais je dépense 3550 euros, je suis donc en déficit de 870 euros).

Les discours sur la « trajectoire de retour à l’équilibre » des gouvernements (du précédent comme de l’actuel) servent juste à endormir les marchés et la Commission européenne, pour l’instant. Ce déficit est incompressible. La seule façon de le réduire consisterait à engager des réformes structurelles, autant rêver. On prend les paris ? En 2013 le déficit s’établira à environ 80 milliards d’euros. Mais les marchés et ceux qui investissent encore dans la dette de la France risquent de très mal le prendre…

Philippe Herlin

vendredi 8 février 2013

La mise au pas des agences de notation

Nous avions déjà signalé dans ce billet la décision ahurissante de la SEC aux Etats-Unis qui a interdit purement et simplement l’agence Egan Jones de publier des avis sur les dettes souveraines pendant 18 mois, pour un prétexte futile. Hier on apprend que le gouvernement américain engage une procédure contre Standard & Poor’s, la sanction pourrait atteindre les 5 milliards de dollars, ce qui remettrait en cause la pérennité de l’agence selon Norbert Gaillard, auteur d’un livre sur le sujet (Le Point). Des rumeurs font état d’une plainte prochainement déposée contre Moody’s. Les deux premières ont « osé » dégrader la note de la dette américaine, faut-il y voir un lien de cause à effet ? On ne va pas défendre les agences de notation qui se sont largement trompées lors de la crise des subprimes, cependant concernant la crise des dettes publiques, elles sont globalement dans le vrai, et même presque trop généreuses avec les grands pays développés. Les Etats-Unis, qui ne font aucun réel effort pour réduire leur déficit budgétaire, veulent-ils mettre au pas les agences et les dissuader de dégrader encore leur note ? Ca y ressemble. Dans le même temps, on apprend que Fitch a dégradé sa consœur Standard & Poor’s, façon de bien se faire voir du pouvoir ? Car d’autres dégradations remettraient en cause le rôle du dollar comme principale monnaie de réserve et de transaction dans le monde. Et là il s’agit d’une question de sécurité nationale. « Pas touche ! » fait clairement comprendre le gouvernement US.

Philippe Herlin

jeudi 7 février 2013

On n’en a pas fini avec le risque bancaire !

Mon nouveau texte pour GoldBroker : On n’en a pas fini avec le risque bancaire !

Autrement, les nouveautés du mois sur mon site Classical Music Mobile, notamment un splendide Aïda de Verdi dirigé par Karajan dans une superbe stéréo (écoutez un extrait en cliquant sur Preview), pour un euro seulement.

Philippe Herlin