mercredi 28 janvier 2015

Attention danger : Aléxis Tsipras, un futur Chavez européen ?

A propos de la victoire de Syriza en Grèce, je suis effaré par la complaisance des médias et l’aveuglement des politiques : c’est quand même la première fois qu’un parti extrémiste parvient au pouvoir en Europe suite à des élections depuis 1933 en Allemagne ! Bien sûr, le parti d’Aléxis Tsipras n’a rien à voir avec le parti nazi, mais il nous fait penser à Chavez, et Maduro désormais, au Venezuela. Son programme s’avère complètement démagogique (embauche de fonctionnaires, relèvement du salaire minimum, santé gratuite, etc.) et coulerait l’économie grecque même si elle se portait bien. Dans un pays en crise et surendetté (et sans pétrole contrairement au Venezuela), l’effondrement ne tardera pas. On peut craindre ensuite, de la part de ces communistes, de progressives restrictions des libertés fondamentales afin de se maintenir au pouvoir. Non pas l’instauration brutale, et trop visible, d’un régime dictatorial (façon Dictature des colonels entre 1967 et 1974), mais plutôt le grignotage discret des libertés, la mainmise sur les médias, le harcèlement des opposants, la corruption, l’étatisation de l’économie, la fraude électorale ; tout ce que l’on peut voir au Venezuela, et dans bien d’autres pays bien sûr, mais celui-ci faisant clairement office de "modèle" pour toute l’extrême-gauche européenne. Soyons vigilants, dès maintenant il faut observer de très près les décisions du nouveau gouvernement grec.

Philippe Herlin